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Je parle d'un village qui a nom Saint-Loup-de-Naud. Au milieu de la vallée brutale que découpe la rivière du Dragon. il existe un promontoire cerné de murs imprenables. Une église le domine, au coeur d'un village de si peu d'âmes. Elle a un porche sculpté qui l'apparente aux plus belles statues de Chartres, à la fin du XIIe siècle...

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La découverte d'un silex triangulaire acheuléen permet de dater la première occupation du site au Paléolithique inférieur. De la période néolithique, nous est parvenue une hache polie en serpentine.

La localité de Saint-Loup-de-Naud se constitue très probablement au VIIe siècle. Le village primitif s'établit sur un éperon rocheux propice à la surveillance de la vallée. La fondation d'un prieuré bénédictin à la fin du Xe siècle marque le début du développement du village.

Au XIe siècle, le village s'agrandit et descend peu à peu vers le fond de la vallée. Le développement démographique s'accompagne d'une intensification de l'exploitation du terroir. Ce dernier est surtout en bois mais aussi en labours, prairies et vignes.

À partir de la seconde moitié du XIIe siècle, le pèlerinage à Saint-Loup prend une ampleur importante. La décadence des foires de Champagne et les méfaits de la guerre de Cent Ans sont à l'origine du dépeuplement de la commune. À la suite de famines dues à la rareté du blé et de l'orge, la population diminue de moitié au début du XVe siècle. Le prieuré, pillé par les troupes anglaises du capitaine Thomas Guérard vers 1432, est abandonné ; seul subsiste son réfectoire à deux nefs datant du XIIIe siècle.

Le renouveau de la commune ne s'effectue que bien plus tard, au début des années 1970. Des initiatives extra-provinoises et des opérations de desserrement originaires de l'agglomération parisienne favorisent l'implantation de l'industrie chimique à Saint-Loup-de-Naud. Au hameau de Courton-le-Haut se fixent des établissements de stockage, de conditionnement et de redistribution de matières plastiques. À partir du milieu des années 1980, le développement du tourisme local favorise l'émergence d'emplois tertiaires liés aux activités d'animation culturelle. (source :http://fr.topic-topos.com/patrimoine-saint-loup-de-naud) 

Violet Trefusis publia plusieurs romans, soit en anglais, soit en français, qu'elle avait écrits dans sa « Tour renaissance » à Saint-Loup-de-Naud, en Seine-et-Marne, un manoir médiéval entouré de jardins d'esprit italien que la princesse de Polignac lui avait offert en « cadeau de rupture », qui à sa mort fut vidé de son mobilier et vendu par son héritier américain.

D'Ombrellino comme à Saint-Loup-de-Naud, Violet Trefusis recevait des personnalités du monde politique, littéraire ou artistique, comme la reine Marie de Roumanie, la princesse Marthe Bibesco, les Sitwell, Winston Churchill, Rebecca West ou encore François Mitterrand...